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Saints Byzantins, Orthodoxes e.a.présentés par Valère De Pryck, laïc val.depryck@gmail.com
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Blog Religion
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20.09.2006
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Sainte Élisabeth de (fêtée le 17 novembre)

Sainte Élisabeth de (fêtée le 17 novembre)

Publié le 09/11/2015 à 10:08 par orthodoxie
Sainte Élisabeth de  (fêtée le 17 novembre)

 

 

 

Icône franciscaine

 

Élisabeth de Hongrie

1207-1231

Fêtée le 17 novembre



Élisabeth naquit en 1207 à Sàrapatak, en Hongrie. Troisième enfant du roi André II de Hongrie, elle y vit quatre heureuses années avec son frère et ses trois sœurs. Dès son jeune âge, on la découvre déjà très pieuse, manifestant une attention toute particulière aux pauvres à qui elle adresse soit une bonne parole ou un geste affectueux. Très tôt, pour des raisons politiques, elle est fiancée au fils du landgrave Hermann Ierde Thuringe, Louis (Ludovic). À quatre ans, elle est expatriée vers le château de la Wartbourg, près de Eisenach en Thuringe pour être élevée dans des conditions dignes de son rang. Une dot impressionnante l'accompagne. La seconde épouse du landgrave se charge de l'élever avec ses propres enfants. Au milieu de ses jeux, si jeune encore, ses désirs et ses actes se tournaient spontanément vers le Seigneur. En 1213, sa mère est assassinée, ce qui fut pour elle source de troubles profonds.

Après la mort du landgrave Hermann, le 25 avril 1217, devenu comme un père affectueux pour elle, des opposants veulent la renvoyer. Mais le jeune Louis IV, âgé de 17 ans, successeur de son père, ne se laisse pas influencer, car il éprouve un grand amour pour Élisabeth. Le mariage est célébré en 1221, en l'Église Saint Georges d'Eisenach. Célébration sans fastes dont les dépenses prévues pour le banquet royal furent en partie dévolues aux pauvres. Profondément sensible, Élisabeth perçoit les contradictions profondes entre la foi professée et les pratiques chrétiennes. Aussi, le jour de la fête de l'Assomption, elle entre dans l'église et, se prosternant humblement devant la croix, elle enlève sa couronne et la dépose aux pieds du Seigneur crucifié. À sa belle-mère indignée, elle répond: "Comment moi, misérable créature, puis-je continuer de porter une couronne de dignité terrestre, lorsque je vois mon Roi Jésus Christ couronné d'épines?".

Avec son mari, ils formèrent un couple pieux et une famille heureuse. Leur troisième enfant, Gertrude, née en 1227, entrée au monastère prémontré d'Altenberg y devient l' abbesse et y meurt en 1297, déclarée bienheureuse.

À la fin de 1221, les franciscains s'établissent à la Wartbourg. Élisabeth choisit le frère Rüdiger comme directeur spirituel, car elle perçoit en Saint François, un idéal de vie évangélique. Devenue disciple du Pauvre d'Assise, elle file la laine avec les servantes, aide les pauvres ou soigne les lépreux. Son directeur est remplacé par Maître Conrad de Marbourg, prêtre austère et dur entre les mains duquel elle fait vœu d'obéissance. Quand elle se sert des biens de son époux, c'est dans la mesure où elle peut le faire en toute conscience, assurée de l'honnêteté de leur provenance. Ce qui lui crée des problèmes avec la cour qui voit là une ingérence dans la gestion politique. Louis lui laisse toute liberté pour assumer son vœu et pratiquer la charité auprès des démunis. Un jour où elle porte du pain aux pauvres, elle le rencontre sur le chemin. Comme il lui demande ce qu'elle cache sous son manteau, elle répond: des roses. Puis se rétractant, elle lui avoue la vérité. Cependant, quand elle ouvre son manteau sur l'ordre de son mari, il y découvre... des roses. Ce fut le premier miracle de Sainte Élisabeth de Hongrie.

En 1226, survient une grande épidémie dont Louis fut victime. Il meurt à Brindisi, après avoir rejoint l'empereur Fréderic II d'Allemagne à la diète de Crémone, et prit avec lui la route de la Croisade. Élisabeth se trouve veuve à 20 ans. Plongée dans une profonde détresse, elle choisit de se dévouer pour les malades et les pauvres, mettant tous ses biens à leur disposition. En effet son époux lui avait laissé disposer de sa dot et des revenus de douaire qu'elle tenait de lui. Elle installe un hôpital à la Wartbourg et vend ses parures. Elle prélève du blé des granges du château pour nourrir les nécessiteux tout en leur procurant du travail.

Le frère de Louis, Henri Raspe, ne l'entend pas de cette oreille, il refuse à Élisabeth la libre disposition de ses revenus. En plein hiver, chassée de la Wartbourg, elle doit passer la nuit dans une porcherie. Mais au matin, remplie de joie, elle demande aux franciscains de chanter le Te Deum aux Laudes. Ensuite, elle se rend à Eisenach pour y mener une vie précaire avec ses suivantes et ses trois enfants, tissant la laine afin de subvenir à leurs besoins. Sa tante maternelle, Mechtilde, abbesse du couvent des bénédictines de Kitzingen, la confie à son frère évêque de Bamberg. En vain, celui-ci veut la remarier puis la relègue au château de Pottensteim, en Haute-Franconie dont les croisés qui ramenaient les ossements de son mari, la délivrent. Après une cérémonie grandiose à la cathédrale de Bamberg, celui-ci est inhumé dans le couvent bénédictin de Reinhardsbrunn.

Élisabeth séjourne peu de temps encore en Thuringe. Quand ses beaux-frères lui restituent sa dot et l'usufruit des biens fonciers de Marbourg, elle revient en ce lieu accompagnée de son Maître spirituel.

Le vendredi saint 1228, suivie de ses servantes, elle prend l'habit des pénitents dans la chapelle des franciscains d'Eisenach. De nouveau, elle distribue ses biens aux nécessiteux et fait construire un hôpital dédié à Saint François d'Assise où elle se met au service des malades, passant les dernières années de sa vie dans la plus grande pauvreté et humilité. Jusqu'au bout, elle se soumet à Conrad bien qu'il l'ait, de son autorité, séparé des dames de compagnie qui vivaient avec elle depuis son enfance. Sans aucun repli sur elle-même, elle continue à se dévouer entièrement aux pauvres et aux malades jusqu'à mourir d'épuisement, dans la nuit du 16 au 17 novembre 1231, à l'âge de 24 ans.

Le 27 mai 1235, le pape Grégoire IX la proclame sainte en raison de son inlassable charité. Son beau-frère, Conrad de Thuringe, fait construire une imposante église à Marbourg où ses restes sont transférés solennellement en 1236 en présence de l'empereur Frédéric II d'Allemagne. Jusqu'en 1539, elle demeure un lieu de pèlerinage. Ce sera l'un de ses descendants converti au protestantisme, le landgrave de Hesse Philippe Ier le Magnanime, qui profanera la châsse dont les ossements seront dispersés.

Par la suite, de nombreuses congrégations hospitalières se placeront sous son patronage. Bien des biographies furent écrites et certains musiciens furent inspirés par sa vie, tel que Wagner pour son Tannhäuser. Franz Liszt lui dédia un oratorio. Depuis le XIIIme siècle, Élisabeth est la patronne du Tiers-Ordre Franciscain et de l'Ordre Franciscain séculier.

Comme le dit Benoît XVI : Elle est un véritable exemple pour tous ceux qui occupent des rôles de guides: l'exercice de l'autorité, à tous les niveaux, doit être vécu comme un service à la justice et à la charité, dans la recherche constante du bien commun.

 

Sources: Susanne de la Messelière, Docteur designata en théologie de l'Université de Fribourg (Suisse), Docteur en Médecine de la Faculté de Paris, thèse soutenue en 2007: "Sainte-Élisabeth-de-Hongrie, biographie et hagiographie" (Internet).

Benoît XVI, Audience générale, mercredi 20 octobre 2010,Élisabeth de Hongrie",(Internet).

 

Valère De Pryck et sœur Myriam, clarisse

 

 

 

 

 

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Anonyme le 09/09/2018
Elle est née á Sárospatak