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orthodoxie
Description du blog :
Saints Byzantins, Orthodoxes e.a.présentés par Valère De Pryck, laïc
val.depryck@gmail.com
Catégorie :
Blog Religion
Date de création :
20.09.2006
Dernière mise à jour :
10.09.2019
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Par Anonyme, le 08.09.2019
Hostia pro fratribus (« Offrande pour ses frères »)
Vénérable Boleslas Sloskans
Vénéré comme martyr national en Lettonie
La vie spirituelle au goulag
Il peut sembler téméraire d’oser parler de la vie spirituelle d’un évêque qui a passé six années dans le goulag et ce, jusqu’en Sibérie. Cette vie demeure un secret entre lui et le Seigneur. Dans ses livres, il en donne quelques signes qu’il nous semble permis d’évoquer brièvement. Nous relevons quatre thèmes qui transparaissent dans cette vie de torture à partir de ce que lui-même a écrit sur le conseil du pape.
En premier lieu, l’Eucharistie, dans la mesure où il lui était possible de la célébrer seul ou avec des confrères ( à cette époque pré-conciliaire, pas question de concélébration). Pour lui, elle est le lien qui le rattache à la dernière Cène du Seigneur. « L’Eucharistie est le fil rouge qui, à partir de la dernière Cène, relie tous les siècles de l’histoire de l’Église jusqu’à nous aujourd’hui ». Pouvoir la célébrer fut-ce clandestinement était pour lui une source de réconfort spirituel et de courage. Dieu veillait sur eux et jamais lui ou ses confrères ne furent surpris par un gardien.
Lorsqu’il fut transféré dans les îles Solovki, essentiellement un ancien monastère de moines transformé en goulag, il se retrouva quelque temps avec d’autres prêtres catholiques et orthodoxes. Une pièce appelée « chapelle saint Germain » fut mise à leur disposition. Là, bénéficiant du bon vouloir d’un gardien , ils y célébraient dans les deux rites. Là aussi, Mgr Sloskans ordonna un prêtre, l’abbé Donat Nowicki, dans le plus grand secret en la seule présence des témoins requis.
Parfois, la célébration eucharistique se déroulait au milieu des bois. Ni vêtements liturgiques mais une étole confectionnée par eux, un verre en guise de calice et un couvercle de boîte à conserve servant de patène. Les hosties et le vin leur étaient fournis par un gardien bienveillant. Ainsi évêque et prêtres accomplirent leur mission sacerdotale. Par la suite, ils trouvèrent refuge dans un grenier et nul ne le remarqua. La dernière messe se terminait peu avant le lever du jour. Si le vin ne suffisait pas, Mgr Sloskans en fabriquait à partir de raisins. Quant à l’ hostie, elle était leur pain de prisonniers. Pour porter l’eucharistie à ceux qui le désiraient, ils enveloppaient le pain consacré dans un morceau d’étoffe pourpre comme jadis Jésus fut enveloppé dans des langes par Marie. Ils le cachaient dans un arbre connu des chrétiens qui venaient y communier à un moment d’inattention des gardiens, jusqu’au jour où tout fut découvert, la chapelle fermée et le gardien complice jeté en prison. On les sépara.
Transféré à l‘île d’Anser, il rejoignit des prisonniers entassés par vingt dans une cellule où ils ne pouvaient que se tenir debout. Seule une place était libérée pour qu’ils puissent s’y coucher à tour de rôle. Catholiques et orthodoxes décidèrent de prier ensemble, leur cellule devenant un oratoire. Un jour un détenu soupira : « L’évêque ne pourrait-il pas dire la messe pour nous ? ». Ici encore un gardien leur fournit ce dont ils avaient besoin. Lorsque vint son tour de s’étendre, l’évêque se coucha à même le sol, se souvenant du jour de son ordination où il s’était étendu sur le sol, en aube et étole, le visage tourné vers la terre. Cette fois, couché sur le dos, il posa le pain et le vin sur sa poitrine, faisant de son corps un autel sur lequel fut célébré le sacrifice du Christ au milieu des prisonniers.
Un deuxième point fort à relever est son grand besoin de communier à son Seigneur par la prière. Au début de son incarcération, le 24 septembre 1927, il fit une retraite de 40 jours sur « Via Crucis » et les mystères douloureux du Rosaire. Une grande paix intérieure inonda son âme.
Entre prêtres, ils s’organisèrent également pour vivre de longues retraites . Ainsi ils en firent une de 40 jours sur les mystères du Rosaire et une de 30 jours sur le Chemin de Croix, tout en accomplissant leurs lourdes charges quotidiennes.
En 1930, il fut libéré . Une bien courte liberté de 8 jours durant laquelle il put célébrer dans sa cathédrale de Mohilev. Prétextant soudain une erreur administrative, il fut à nouveau arrêté et condamné à 3 années dans le froid glacial de Sibérie ( jusque moins 60 degrés). Durant cette période, il ne se sentit pas abandonné du Seigneur, tant sa conviction profonde et sa foi inébranlable s’appuyaient sur le roc de la Parole du psaume: « Le Seigneur est mon berger….. ».
La grâce de la rencontre avec la Petite Thérèse. En chemin vers cette nouvelle étape de sa vie, à l’arrêt de Jenisseisk, de loin, en un geste de compassion et d’encouragement, un témoin lui lança « Histoire d’une âme », la biographie de sainte Thérèse de Lisieux, un livre qu’il sut soustraire au regard inquisiteur de ses gardiens, qui exercera une influence considérable sur sa vie spirituelle et lui permettra également d’apprendre ou d’améliorer son français. Quand, plus tard, il regagnera la Lettonie, il fera traduire la vie de la sainte en letton.
Pour l’instant, son chemin se poursuivait vers le lieu le plus isolé de la Sibérie, introuvable sur un carte : Staro-Touroukhansk où résidaient seulement treize familles. L’une d’elle lui céda une partie de sa baraque. Libre à 1400 km de la ville la plus proche, impossible de s’échapper à travers une telle étendue glacée. Dans la forêt, il découvrit un rocher dont la surface plate lui offrit une table eucharistique ! Sa vie au long des jours consistait à s’abandonner entièrement à la Providence du Père dans une vie de prière et de sacrifice, prière qu’il étendait sans rancune à ses anciens bourreaux.
Inutile d’insister davantage sur son désir ardent de célébrer la sainte Eucharistie dans les conditions les plus inimaginables pendant ces six années de goulag. « Celui qui se nourrit du Christ dans l’Eucharistie n’a pas besoin d’attendre l’au-delà pour recevoir la vie éternelle : il la possède déjà sur terre » (Encyclique Ecclesia de Eucharistia, Jean-Paul II).
Ensuite il nous faut évoquer sa dévotion à la Vierge Marie. Dès son jeune âge, il s’était consacré à la Mère de Jésus. En captivité, tous les objets religieux lui étant confisqués, il fabriqua ingénieusement un chapelet avec de la mie de pain séchée.
Après sa libération, il passa la fin de sa vie à Simpelveld dans le Limbourg Hollandais achez les sœurs du Pauvre Enfant Jésus. Toujours, ceux qui le rencontraient dans sa retraite en Belgique, le trouvaient le chapelet en main. La journée semblait n’être qu’un long temps de prière dans la chapelle et la soirée se terminait toujours par un chant en letton en l’honneur de la Vierge Marie.
Boleslas Sloskans mourut la veille de Pâques 1981 pendant le « Salve Regina ». « Son visage rayonnait et il ouvrait les yeux comme s’il regardait le ciel… En un instant son être fut transformé. Il semblait transfiguré. Oui, j’ose affirmer qu’il s’agissait d’une transfiguration telle, que les présents ne pourront jamais l’oublier…. ».
À quelqu’un qui lui demandait de lui en dire davantage sur les tortures subies durant ses années de goulag, il répondait en mettant le doigt sur sa bouche, à l’instar de son Maître bien-aimé. Iesus autem tacebat (Mt. 26,63) (Jésus, quant à lui, se tut).
La Lettonie devenue libre, sa dépouille retourna au sanctuaire marial de la Vierge d’Aglona, à 230 km de Riga. En 2004, le pape Jean-Paul II reconnu l’héroïcité de ses vertus et le proclama Vénérable. Notre désir est grand de le voir bientôt proclamé saint de l’Église universelle.
Valère De Pryck et sœur Myriam, clarisse
Sources : -Témoin de Dieu chez les sans-Dieu – Journal de prison de Mgr Sloskans – Aide à l’Église en détresse – Bibl. AED – Collection témoins, 1986.
- Pr. S. Van Calster et D. Hanssen, O.S.B. - L’anéantissement silencieux, Mgr Boleslas Sloskans – Ed. Pierre Tequi – Témoins de l’amour - mars 2000 .
Pour répondre aux athées d'internet :
01 Concernant l'inexistence de Dieu ?.
Je croix que la création ne peut être le fruit du hasard, le bon sens le commande.
02 Dieu Est-Il sadique ?.
Toute la cruauté dans ce monde, est dù au fait que nous nous réincarnons, et
devons subir les conséquences de nos vies antérieures .
03 Dieu joue t-Il avec ses créatures ?.
Tout ici bas est régi par la loi de cause à effet .
04 Dieu se cache-il, pourquoi ?.
Dieu ne se cache pas, Il Est simplement d'une nature transcendante , Il Est
partout par son Esprit, et sa demeure est inaccessible pour le monde
matériel.
05 Dieu ne répond pas aux prières ?.
Dieu répond aux prières par l'intuition et nous conduit par nôtre Ange
gardien pour peu que nous soyons à son écoute.
06 Dieu Est raciste ?.
La création de base s'étant diversifiée du fait des latitudes différentes, Dieu à
une prédilection pour une certaine catégorie humaine (prédestination),qu'il a
choisi pour lui rendre hommage, (ce peuple élu est-il celui que l'on pense?) .
Lors de la rébellion céleste, il y a eu des meneurs et des suiveurs ; les meneurs se sont retrouvés en enfers et les suiveurs sur terre.
La mort du Christ rédempteur avant sa résurrection à permis pour tous les meneurs qui se sont repentis des libéré de l'enfer.
Dieu est Amour et Justice ; Il peut pardonner les fautes par le biais d'un substitut pour subir Sa justice afin d'enlever Sa colère qui était sur nous.
Je nous aime ! Paul Pierre !
http://sainte-trinite.centerblog.net